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  • Writer's pictureYéji-Lun D.

Reste(s)

J’arpenterai, le jour venu,
Le soleil et les sens revenus,
Mon corps.
Et enivré de ton odeur,
Ma raison s’écroulera,
Île de désespoir joyeux
Ardemment foulée au pied,
Écrasée sous le poids d’une sensualité épaisse, brusque et visqueuse.

Au réveil, je respire encore les fluides séchés,
Les vapeurs de ton corps,
Baisers laiteux et adipeux
De la nuit qui pénètre mes poumons
Et fait naître les relents d’amour de demain.

Restes préservés.
Quand je serai seul,
Il me restera ça

Et le son de ta voix.

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