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  • Writer's pictureYéji-Lun D.

De près en près

De près en près, dans mon cœur.
Prés épanchés de ma torpeur,
Voiles levés et terra nova répandue,
Les rendez-vous à fond de cale,
À fond de course et à fonds perdus.
Finalement.
Fondamentalement.

De près en près, regards curieux
Et désir vitreux.
Patauger dans la quintessence.
Revoir et recevoir les faux arbitrages moribonds.
Monnayer une sortie clinquante, désossée, désarticulée
Ou s’enfermer pour vieillir.
Sève fermentée.
Dans la vapeur des terrains glissants, suintants,
Les poussières odorifères propulsées.
Et dans mon dos j’entends la supplication arrachée,
Les ongles du dresseur écorné en suspens.
Parjures et injures des jours carmins.
Dies irae. Déesses irréelles.
Les mots se font amas, boue et marasme.
La main se gargarise de n’être pas vue.
Grondement dans les pensées qui s’écrasent
Miettes de temps rapiécé.
Canines déchaussées. Lèvres boursouflées.
Sexes échaudés.
Réprimandes à califourchon
Gargouillements et parfums
Retrouvailles suintantes et boueuses.
Des candélabres emplis du gris de l’après midi
Quand le jour ne naît plus.
Les rites n’ont pas laissé de traces
Souffle empli de musc.
L’enivrée descente.

Et puis enfin, le vent qui souffle et balaie. J’avance nu.
Morcelé, repêché aux quatre coins.

La suite est fracturée.

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