Esbrouffe

Palpitations en quinconces

Soumises au diaphanes pulsions de trêves

Accrochées puis diluées.

La mer qui respirait aux creux de ton corps

Était mon désir fendu large, une décompensation

De caresses sur les bords de l’ouverture.

Douceur du chant et légèretés de l’écume

Brûlure du sel.

J’organisais mes vies de pleutre et de marges,

Embastillé dans ma fierté mal nommante,

Décisions fongibles arrangées comme le vent dans les feuilles.

Haines et colères vaines se déposant comme une bruine.

En décidant. Me décidant.

Le retour aux terres émaciées,

Au loin du chant marmonné par tous,

Mais rarement reconnu et rappelé,

Mémoire du pleutre ravivée.

Dans un étang de plus ou moins vaines expectations,

Comme rangées entre les soubresauts loqueteux.

Et parti en pluies, j’ai tenté de me dresser

Comme la brume.

Entre deux baisers légers,

Des vagues de merde charient

Les jours embrasés.

Point de rupture.

Comme en son corps mort, l’os a craqué.

Gratitude défenestrée à travers des eaux claires d’une beauté désaccordée.

Encadré sous le verbe qui épingle, j’abondais dans ton repli.

Je n’ai pas de temps plus amoureusement gâché que celui passé avec toi.

Dans ta raideur et ton ascétisme, qu'as-tu déposé en moi

Qui germa sans coups de boutoir ?